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La gestion de trésorerie et le cash management

Mémoire Finance : La gestion de trésorerie et le cash management

La gestion centralisée de trésorerie dans un groupe intéresse de plus en plus d’entreprises dans le monde et la plupart des banques offrent aujourd’hui à leurs clients ces services. Les différentes techniques ont toutes pour objectif de permettre aux entreprises de gérer leurs liquidités dans les meilleures conditions et de manière automatisée. Internet et l’euro se révèlent de formidables accélérateurs du développement de la gestion de trésorerie.

PREMIÈRE PARTIE : L’APPROCHE TRADITIONNELLE DE LA CENTRALISATION DE TRÉSORERIE

La gestion de trésorerie, si elle a pour objectif d’améliorer et d’optimiser la gestion de la trésorerie au niveau d’un groupe, offre aux entreprises différentes techniques. On distingue principalement deux techniques : l’une opère des transferts effectifs de fonds quotidiennement entre les comptes des différentes sociétés participantes et le compte centralisateur de la centrale de trésorerie ; c’est ce que l’on appelle le nivellement comptable ou virement pour solde ou encore « ZBA » pour « Zero Balance Account » (Chapitre 1).

L’autre technique est assez différente de la première dans la mesure où aucun transfert de fonds n’intervient, seule la position des comptes des différentes sociétés participantes étant considérée à un moment t pour le calcul d’un solde global au niveau du groupe, permettant de définir le montant des agios dus par les unes et des intérêts créditeurs dus aux autres, là où la législation le permet. Cette technique de centralisation notionnelle ou « pooling notionnel » est aussi appelée fusion d’échelles (Chapitre 2).

En marge de ces deux techniques, la gestion de trésorerie connaît aussi la compensation des soldes, réservée toutefois à une même entité juridique, même si par ailleurs celle-ci peut faire partie d’un groupe (Chapitre 3).

LA FUSION D’ECHELLES OU CENTRALISATION

NOTIONNELLE (« POOLING NOTIONNEL »)

La fusion d’échelles d’intérêts ou fusion d’intérêts consiste, pour une banque, à considérer, à

la date d’établissement des échelles d’intérêts, que les comptes bancaires des différentes sociétés d’un même groupe ne sont en réalité que les différents chapitres d’un compte unique, mais uniquement pour les besoins du calcul des intérêts. Nous étudierons, dans une première section, le fonctionnement de la centralisation notionnelle puis nous verrons, dans une deuxième section, qu’il existe deux formes de centralisation notionnelle.

SECTION 1 : FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALISATION

NOTIONNELLE

En droit français, lorsqu’une entreprise ouvre un compte courant dans une banque, voire plusieurs comptes, chaque compte est juridiquement indépendant des autres. Un compte courant fonctionne, rappelons-le brièvement, de la manière suivante : chacune des écritures, tant au débit qu’au crédit, devient un article du compte et perd ainsi son autonomie, son individualité, de telle sorte qu’en particulier lors de la clôture du compte, seul le solde exigible est dû.

Au cours de son fonctionnement, le compte enregistre donc des écritures au débit et au crédit et le solde que l’on dégage à tout moment, notamment lors du paiement de chèques ou à l’occasion d’une saisie pratiquée sur le compte, est seul pris en considération. Le solde du compte est donc tantôt au bénéfice de la banque, tantôt au bénéfice du client ;

DEUXIÈME PARTIE : INTERNET ET L’EURO : DE FORMIDABLES ACCÉLÉRATEURS DU DÉVELOPPEMENT DU CASH MANAGEMENT

Si le cash management ne constitue, au niveau européen ou même mondial, ni une nouveauté ni une technique révolutionnaire ou complexe, du moins dans son principe, il se développe à grande vitesse et deux facteurs en sont la cause : Internet et l’Euro.

L’émergence d’Internet bouscule incontestablement l’économie mondiale. Il constitue un formidable moyen de circulation de l’information et transforme en profondeur les habitudes des entreprises, et aussi des particuliers. Apparu en 1969 aux Etats-Unis, le Ministère de la Défense a développé à cette époque un réseau d’ordinateurs appelé « ARPAnet », à travers lequel les organisations gouvernementales et certaines entreprises impliquées dans la recherche en matière de défense pouvaient échanger des informations si une catastrophe venait à détruire les moyens de communication ordinaires.

Devant le succès rencontré par ce réseau, ce dernier a dû rapidement être complété par d’autres.

Au début des années 1990, Internet était essentiellement utilisé pour adresser des messages électroniques, que l’on désigne dans le langage courant mail ou mél, ou adresser des documents. On transfère aujourd’hui aussi bien du texte que de l’image ou du son, en quantités de plus en plus grandes et de plus en plus vite.

Mémoire : La gestion de trésorerie et le cash management

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